Cet après-midi en Commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente en charge de l’Enseignement supérieur a indiqué que les acteurs de l’enseignement supérieur ce sont accordés sur le passage à 5 ans des études de Kinésithérapie, et ce dès septembre 2026.
Un groupe de travail sera chargé de finaliser la rédaction de l’avant-projet de décret. Le projet sera ensuite mis sur la table du Gouvernement.
En réflexion depuis 2013, cette évolution se base sur des analyses et des consultations de l’ensemble des parties prenantes qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour arriver à ce consensus. Merci à eux.
« Il est temps d’avancer et d’offrir également aux kinés francophones l’opportunité de se former à l’ensemble des compétences attendues. En effet, les études de Kiné sont déjà en 5 ans en Flandre, et dans le cadre de la réforme de l’arrêté royal au fédéral, il était essentiel que la Fédération Wallonie-Bruxelles suive. Le risque que nos kinés ne se voient pas attribuer le même droit de prester des actes autonomes (remboursement sans prescription) et donc que leurs patients ne puissent être remboursés est trop important. Nous devons agir pour défendre l’intérêt des patients et des kinés » déclare Elisabeth Degryse.
Concrètement, chaque établissement titulaire de l’habilitation sera amené à proposer un master 120 en lieu et place d’un master 60 actuellement organisé.
A partir de septembre 2026, à l’issue de leur bachelier, les étudiantes et étudiants en kiné s’inscriront pour un master sur 2 ans au lieu d’un seul par le passé.
Dès lors, au terme des 300 ECTS, chaque diplômée ou diplômé d’une université ou d’une Haute école pourra prétendre à un accès de droit à un master de spécialisation et à l’école doctorale. Alors qu’aujourd’hui elles et ils doivent parfois effectuer une année dite « passerelle » avant d’accéder au master en spécialisation.
Contact presse :
Marc Debont, Porte-Parole de la Ministre-Présidente Elisabeth Degryse
marc.debont@gov.cfwb.be
0473 98 08 75